Utilisons le menu de notre distribution préférée pour changer d'utilisateur.
Ça fonctionne: c'est merveilleux! En fait nous avons ouvert une deuxième session graphique en parallèle avec la première qui est encore bien présente.
Comment faire pour y revenir?
Examinons la situation:
Nous constatons que la première session est associée au terminal virtuel tty7 et la deuxième à tty8.
Nous pouvons donc basculer entre les deux sessions à l'aide de CTRL-ALT-F7 et CTRL-ALT-8.
Il arrive cependant que l'item du menu 'Changer d'utilisateur' soit inopérant et ceci principalement en cas d'utilisation d'un autre bureau que celui par défaut. Plutôt que de se casser la tête pour y remédier, il est préférable de procéder manuellement.
Basculons vers tty2 (CTRL-ALT-F2) pour nous y connecter en tant que l'utilisateur qui sera propriétaire de la future deuxième session graphique.
Ensuite nous lançons la commande startx et recevons en retour une flopée de message d'erreurs, parmi lesquels celui-ci (qui n'est pas dénué de sens):
Recommençons cette fois avec la commande:
Certaines distributions comme Fedora (mais pas Ubuntu) regardent dans le dossier /etc/sysconfig pour voir si les utilisateurs ne préfèrent pas un autre bureau que celui par défaut. Dans ce cas /etc/sysconfig contient un fichier desktop avec une ligne du genre:
On peut aussi avoir ceci:
Une autre possibilité est:
Correction:
Cependant, il nous est encore loisible de définir le bureau préféré d'un utilisateur donné. Il existe différentes façons de procéder dépendant de la distribution. Dans le cas de Fedora (et d'autres distributions), il suffit de créer un fichier ~/.Xclients:
A l'exécution de startx par un utilisateur, le système démarre le client préféré de cet utilisateur, à défaut le client préféré de l'ensemble des utilisateurs et enfin en l’absence de client préféré, le client par défaut de la distribution, suivant ce schéma (Fedora), réalisé avec kivio:
Examinons la situation dans le cas où une deuxième session a été lancée avec startx:
Le pid a été ajouté à l'output, de manière à pouvoir entrer plus dans les détails:
xinit est appelé par startx qui lui intime (en l'absence du fichier ~/.xinitrc) d'exécuter le script /etc/X11/xinit/xinitrc aux fins de démarrer le programme client.
Si aucun script ne lui est désigné (ce n'est pas le cas s'il est appelé par startx), xinit recherche l'existence du fichier ~/.xinitrc. En l'absence de ce dernier, le client par défaut sera un xterm. Le serveur par défaut est X.
Ainsi la commande
Une variante de la commande précédente est:
Cette dernière commande peut avoir une application assez amusante. Considérons que nous sommes aux commandes d'un système dans lequel X n'est pas démarré (ce qui correspond au niveau d'exécution 3 pour un grand nombre de distributions). La commande:
xinit -e 'gnome-system-monitor'
nous conduira vers un écran affichant graphiquement les performances du système.
On peut même lancer un éditeur graphique:
Pour le fun, signalons qu'il est possible de lancer une session graphique sans utilisation de xinit. Voici comment.
Depuis tty2, éventuellement en root si problème de droit, lancer X:
Avec Ubuntu 11.04, il semblerait qu'il soit impossible de démarrer une session Unity sans passer par le display manager gdm.
Pour démarrer une session avec startx il convient donc de définir un bureau préféré (différent du bureau par défaut, à savoir Unity) en créant un fichier ~/.xsession contenant
gnome-session --session=classic-gnome (pour une session gnome normale)
startkde (pour kde)
Avec Ubuntu 11.10, startx peut maintenant ouvrir une session Unity, c'est la session par défaut et il n'est nul besoin d'un fichier ~/.xsession. Indiquons quand même que la commande qui serait à utiliser est simplement
gnome-session.
Il est également possible d'installer gnome shell tout en conservant un Unity fonctionnel. Pour que startx ouvre une session gnome shell, la commande est cette fois
gnome-session --session=gnome
Ça fonctionne: c'est merveilleux! En fait nous avons ouvert une deuxième session graphique en parallèle avec la première qui est encore bien présente.
Comment faire pour y revenir?
Examinons la situation:
Nous constatons que la première session est associée au terminal virtuel tty7 et la deuxième à tty8.
Nous pouvons donc basculer entre les deux sessions à l'aide de CTRL-ALT-F7 et CTRL-ALT-8.
Il arrive cependant que l'item du menu 'Changer d'utilisateur' soit inopérant et ceci principalement en cas d'utilisation d'un autre bureau que celui par défaut. Plutôt que de se casser la tête pour y remédier, il est préférable de procéder manuellement.
Basculons vers tty2 (CTRL-ALT-F2) pour nous y connecter en tant que l'utilisateur qui sera propriétaire de la future deuxième session graphique.
Ensuite nous lançons la commande startx et recevons en retour une flopée de message d'erreurs, parmi lesquels celui-ci (qui n'est pas dénué de sens):
Fatal server error:
Server is already active for display 0
If this server is no longer running, remove /tmp/.X0-lock
and start again.
Evidemment, le serveur X qui va gérer la nouvelle session doit être démarré pour l'affichage (display) 1 et non pas 0 (comme on peut le constater ci-dessus sur l'ouput de la commande ps).Server is already active for display 0
If this server is no longer running, remove /tmp/.X0-lock
and start again.
Recommençons cette fois avec la commande:
startx -- :1
Bingo: ça fonctionne. Tout baigne, sauf que cette fois on ne passe pas par la case 'display manager' (normal: on est déjà connecté) qui permet de choisir le type de session. Donc on se retrouve avec le bureau par défaut, ce qui n'est pas nécessairement notre désir le plus profond.Certaines distributions comme Fedora (mais pas Ubuntu) regardent dans le dossier /etc/sysconfig pour voir si les utilisateurs ne préfèrent pas un autre bureau que celui par défaut. Dans ce cas /etc/sysconfig contient un fichier desktop avec une ligne du genre:
DESKTOP=Bureau préféré.
Et bien vérifions:[root@rigel ~]# cd /etc/sysconfig
[root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
grep: desktop: Aucun fichier ou dossier de ce type
[root@rigel sysconfig]#
Le fichier n'existe pas. [root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
grep: desktop: Aucun fichier ou dossier de ce type
[root@rigel sysconfig]#
On peut aussi avoir ceci:
[root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
[root@rigel sysconfig]#
Le fichier existe mais il ne contient pas la ligne qui convient.[root@rigel sysconfig]#
[root@rigel sysconfig]# echo 'DESKTOP=KDE' >> desktop
crée le fichier ad hoc ou si desktop existe déjà, y ajoute la ligne qui convient (si le bureau préféré est KDE). Une autre possibilité est:
[root@rigel sysconfig]# grep '^DESKTOP' desktop
DESKTOP=GNOME
[root@rigel sysconfig]#
La définition du bureau préféré est bien présente, mais elle ne correspond pas à ce que nous voulons (dans l'hypothèse où notre bureau préféré est KDE).DESKTOP=GNOME
[root@rigel sysconfig]#
Correction:
[root@rigel sysconfig]# sed -r -i.old 's/^(DESKTOP).*/\1=KDE/' desktop
Nous disposons donc maintenant d'un fichier desktop par la grâce duquel le bureau lancé par startx sera le bureau préféré de l'ensemble des utilisateurs.Cependant, il nous est encore loisible de définir le bureau préféré d'un utilisateur donné. Il existe différentes façons de procéder dépendant de la distribution. Dans le cas de Fedora (et d'autres distributions), il suffit de créer un fichier ~/.Xclients:
[toto@rigel ~]$ echo 'startkde' > ~/.Xclients
[toto@rigel ~]$ chmod +x ~/.Xclients
('startkde' c'est bien sûr si le bureau désiré est KDE. Pour gnome mettre 'gnome-session')[toto@rigel ~]$ chmod +x ~/.Xclients
A l'exécution de startx par un utilisateur, le système démarre le client préféré de cet utilisateur, à défaut le client préféré de l'ensemble des utilisateurs et enfin en l’absence de client préféré, le client par défaut de la distribution, suivant ce schéma (Fedora), réalisé avec kivio:
Examinons la situation dans le cas où une deuxième session a été lancée avec startx:
Le pid a été ajouté à l'output, de manière à pouvoir entrer plus dans les détails:
[toto@rigel ~]$ pstree -a 5360
bash
└─startx /usr/bin/startx -- :1
└─xinit /etc/X11/xinit/xinitrc -- /usr/bin/X :1 -auth /home/toto/.serverauth.6327
├─X :1 -auth /home/toto/.serverauth.6327
└─ck-xinit-sessio /usr/bin/ssh-agent /home/toto/.Xclients
└─sh /home/toto/.Xclients
├─ssh-agent /home/toto/.Xclients
└─startkde /usr/bin/startkde
└─kwrapper4 ksmserver
bash
└─startx /usr/bin/startx -- :1
└─xinit /etc/X11/xinit/xinitrc -- /usr/bin/X :1 -auth /home/toto/.serverauth.6327
├─X :1 -auth /home/toto/.serverauth.6327
└─ck-xinit-sessio /usr/bin/ssh-agent /home/toto/.Xclients
└─sh /home/toto/.Xclients
├─ssh-agent /home/toto/.Xclients
└─startkde /usr/bin/startkde
└─kwrapper4 ksmserver
xinit est appelé par startx qui lui intime (en l'absence du fichier ~/.xinitrc) d'exécuter le script /etc/X11/xinit/xinitrc aux fins de démarrer le programme client.
Si aucun script ne lui est désigné (ce n'est pas le cas s'il est appelé par startx), xinit recherche l'existence du fichier ~/.xinitrc. En l'absence de ce dernier, le client par défaut sera un xterm. Le serveur par défaut est X.
Ainsi la commande
xinit -- :1
a un effet plutôt surprenant: on bascule vers un écran sans gestionnaire de fenêtres, sans bureau, mais contenant un xterm (avec un shell bash). Dans cet xterm, on peut taper la commande startkde (par exemple), et voilà notre deuxième session sur les rails.Une variante de la commande précédente est:
xinit -e 'startkde' -- :1
avec laquelle la deuxième session se lance sans que l'on ait plus à taper quoi que ce soit.Cette dernière commande peut avoir une application assez amusante. Considérons que nous sommes aux commandes d'un système dans lequel X n'est pas démarré (ce qui correspond au niveau d'exécution 3 pour un grand nombre de distributions). La commande:
xinit -e 'gnome-system-monitor'
nous conduira vers un écran affichant graphiquement les performances du système.
On peut même lancer un éditeur graphique:
xinit -e 'gedit'
Mais tout ceci nous éloigne du sujet.Pour le fun, signalons qu'il est possible de lancer une session graphique sans utilisation de xinit. Voici comment.
Depuis tty2, éventuellement en root si problème de droit, lancer X:
X :1
Depuis tty3:xterm -display :1
Il reste à basculer vers le terminal virtuel où se trouve le xterm et y taper la commande adéquate (par exemple startkde).Avec Ubuntu 11.04, il semblerait qu'il soit impossible de démarrer une session Unity sans passer par le display manager gdm.
Pour démarrer une session avec startx il convient donc de définir un bureau préféré (différent du bureau par défaut, à savoir Unity) en créant un fichier ~/.xsession contenant
gnome-session --session=classic-gnome (pour une session gnome normale)
startkde (pour kde)
Avec Ubuntu 11.10, startx peut maintenant ouvrir une session Unity, c'est la session par défaut et il n'est nul besoin d'un fichier ~/.xsession. Indiquons quand même que la commande qui serait à utiliser est simplement
gnome-session.
Il est également possible d'installer gnome shell tout en conservant un Unity fonctionnel. Pour que startx ouvre une session gnome shell, la commande est cette fois
gnome-session --session=gnome
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